La population de notre commune en 2009 est de 3587 habitants
au recensement complémentaire.
Elle a considérablement augmenté au cours des dernières
décennies. En effet, en 1901, Champhol comptait 412 habitants,
en 1946, 372 et en 1962, 657.
En 1982, on en dénombrait 1684 et en 1990, 2235. En 1999,
la population était de 2898 habitants. |
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CHAMPHOL est une commune d'Eure et Loir d'une
superficie de 537 hectares, située à 3 km de Chartres,
limitrophe des communes de Chartres, Lèves, Saint-Prest et
Gasville-Oisème.
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Sous l'ancien Régime, la paroisse de Saint-Denis
de Champhol comprenait le bourg de Saint-Denis et ses hameaux de
Sèchecôte, Vauventriers et de Fontaine Bouillant.
Le hameau de La Mihoue qui sera rattaché ultérieurement
à la commune fut créé vers 1550. ( 1ère
maison construite au mois d'août ou pendant la moisson d'après
Pierre Genin, secrétaire de la mairie en 1877).
Suite à la création du département d'Eure et
Loir par le décret du 26 Février 1790, la commune
de Champhol est créée à son tour par un décret
de l'Assemblée Nationale Constituante le 27 Avril 1791. Le
hameau de La Mihoue qui faisait partie de la paroisse Saint-Maurice
de Chartres est rattaché à la paroisse de Saint-Denis
de Champhol alors forte de 232 habitants (cahier de doléances
du 1er mars 1789) pour former la commune de Champhol. Le village
compte ainsi 455 habitants au 1er recensement communal de janvier
1794 de l'an II de la République.
La commune se divisait en 2 parties : d'une part, le plateau occupé
par des cultures céréalières, d'autre part
les vallées sèches et leurs versants plantés
de vignes et travaillés à la houe.
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En 1809, à l'époque de l'établissement
du 1er cadastre communal, le vignoble champholois, malgré
son déclin couvrait encore une surface de 85 hectares. Le
vin dit de " Sèchecôte " était connu
dans le département comme l'un des meilleurs.
En 1858, le dimanche 15 Août, jour de la fête annuelle
de l'Empereur, un incendie détruisit entièrement le
hameau de La Mihoue et partiellement celui de Sèchecôte. |
71 maisons furent dévorées par le feu et 3 personnes périrent.
A cette époque (1861), la population était de 414 habitants.
En 1915, l'école des pilotes militaires ouvrait
ses portes à Chartres, la base 122 était née. Le
camp d'aviation est créé en 1922. Avec l'arrivée
du 22e régiment d'aviation en 1923 sur le plateau de Champhol,
une 1ère tranche de 67 hectares, parmi les meilleures terres, sera
accaparée par les autorités militaires. En 1936, Champhol
perd de nouveau 45 ha. Durant les 4 années d'occupation, la base
verra sa superficie s'agrandir, pour atteindre plus de 200 ha. En 1950,
quelques terrains de qualité médiocre ont été
rendus à la commune pour une superficie de 20 ha.
La base 122 sera définitivement fermée en juillet 1997.
Les 3 hangars d'aviation encore existants en l'an 2002, non loin de l'église,
furent en partie construits dans les années 1935-1938.
La ligne de chemin de fer Paris-Chartres par Gallardon |
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Grandeur et décadence pour cette ligne
qui se voulait ultramoderne. Ne comportant pratiquement pas de passages
à niveau, les travaux gigantesques s'étalèrent
sur plus de 30 ans, sans être totalement terminés.
Son activité restreinte en voie unique ne dura que 9 années
du 15 mai 1930 au 1er août 1939. Mais Champhol posséda
sa gare ! |
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Le village est investi dès le 17 juin 1940 par
l'armée allemande. Le camp d'aviation occupé sert de base
de départ pour des bombardements sur l'Angleterre. En représailles,
les forces alliées bombardent le camp d'aviation et son environnement
stratégique. 3000 bombes tombent sur le territoire de la commune
(hors camp d'aviation) et causent des dégâts considérables.
Trente maisons sont entièrement détruites, 43 inhabitables,
58 endommagées, soit la totalité de l'habitat communal.
A la suite du bombardement du 26 mars 1944, la majorité de la population
quitte la commune. En avril 1944, il ne reste plus que 34 habitants, la
plupart résidant à Sèchecôte. L'école
et les services de la mairie se replient sur Saint-Prest. Le 1er septembre
1944, les bureaux de la mairie sont réinstallés à
La Mihoue.
Quelques dates significatives |
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L'électricité est installée au
village dès 1924. Les rues ne seront faiblement éclairées
que par 13 points lumineux en 1935.
La même année, les rues reçoivent leur nom officiel,
les maisons leur numéro.
La première cabine téléphonique publique est mise
en service au Café Duval en 1936. La mairie sera dotée du
téléphone en 1947.
La distribution sous pression de l'eau potable est effective en 1936.
En 1938, une seconde classe à l'école est créée.
A titre comparatif, en 2005, les petits champholois sont accueillis dans
16 classes, 11 en élémentaire et 5 en maternelle. |